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 Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]

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Zepelin J. Clyde
BLONDIPILIPILI ♣ j'expire vers des seventies
Zepelin J. Clyde

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MessageSujet: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 23:47


Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] Ole_1110 Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] 2n7o1m9
et si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux, car ils ont l'avantage d'être deux
renaud - mistral gagnant.


Ce n’était pas son jour, mais alors là, vraiment pas son jour. Quand ce n’était pas cet imbécile de chat qui lui bondissait dessus à trois heures du matin, le réveillant de fait en sursaut – bah non, ce pauvre garçon n’était vraiment pas un chanceux du matin, d’où son humeur souvent massacrante, au réveil – c’était cette expérience ratée en cours de Potions, ou bien c’était le sac d’une première année qui se déchire, déversant son contenu – une demi-dizaine de livres de cours, ça pèse lourd, vous savez – sur ses pieds, voire encore cette bouse de dragon de concierge qui lui courrait après. Merci bien, ô dieu tout puissant, c’est bon de voir que vous nous aimer à ce point ! Bref, vous l’aurez deviné, Zepelin n’avait pas vraiment passé un vendredi exceptionnel. Pourtant, la mauvaise humeur était encore et toujours invisible sur son joli visage à la peau matte. Bizarre, mais il avait cette habitude de sourire même lorsque le moral n’était pas au beau fixe. Bien sûr, la morosité se manifestait sous bien d’autres formes ; vous pensez bien, il ne peut quand même pas rester totalement hermétique aux attaques du Ciel envers sa petite personne.

Bref, considérant ce tapage nocturne comme accident survenu la veille au soir, la journée avait plutôt bien commencé. Ou du moins, n’avait pas moins bien commencé que d’habitude. Mais si nous étions dans la tête de Zepelin, cet éternel optimiste, il choisirait plutôt la première phrase. Il s’était levé – à l’heure, pour une fois – lavé, habillé, avait accompagné ses amis à la Grande Salle, avait discuté avec Alyss, Berlioz et d’autres encore, pendant que ses dits amis mangeaient, avait rougit en croisant Loraleen, était allé en cours, etc. Une journée comme une autre, en gros. La vie à Poudlard avait beau être d’une monotonie à se mordre la main, parfois, ça ne dérangeait pas vraiment Zepelin, qui aimait que sa vie suive son cours sans mauvaises surprises. On aurait pu penser que c’était parce que le garçon était méthodique, perfectionniste, organisé, et tout ce qu’on veut, et bien pas du tout. Mais alors là, pas du tout. Il est même plutôt du genre bordélique, si vous voulez tout savoir. Bon, d’accord, on s’en fout.

Je disais donc, avant que vous ne m’interrompiez aussi grossièrement, que jusque là, la journée de notre serdaigle national s’était bien passée. Enfin, de son point de vue. Il était donc quatre heures et demie, lorsque Zepelin sortit enfin de la classe de son dernier cours de la semaine, à savoir Sortilèges. L’épaule douloureuse, à force de porter son sac à bandoulière d’un seul côté, le dos légèrement rendu vouté par la lassitude, mais son éternel sourire pendu aux lèvres, il se dirigeait vers la salle commune tout en songeant, euphorique, que deux jours de « repos » bien mérité étaient vraiment le bienvenu. Il s’arrêta devant la gargouille qui gardait l’entrée de la tour de Serdaigle, et sans réellement y prêter attention, réfléchit quelques instants et répondit machinalement à la question que lui posait la majestueuse statue de pierre. Tout ça était devenu un rituel, une habitude, un quotidien. Tout comme le fait de grimper les escaliers du dortoir des garçons quatre à quatre, de jeter son sac de cours, sur son lit, de se changer vite fait, remettant ses vêtements dits « de moldus », et de s’affaler sur un des canapés entreposer dans la grande pièce circulaire et aérée qui servait de salle commune.

Zepelin sentait ses yeux se fermer, tandis qu’il laissait sa tête s’adosser au dos du canapé. Faut dire qu’il avait prit pas mal de retard dans ses devoirs – serdaigle indigne, va ! – et qu’il avait été obligé de travailler les trois dernières nuits discrètement sous sa couverture, pour les terminer à temps et ne pas se taper des trop mauvaises notes. Il s’endormit sans s’en rendre compte. C’était comme ça, parfois, avec lui. Il s’endormait quand il ne devait pas, et ne parvenait pas à trouver le sommeil lorsqu’il avait envie de dormir. Bref, il n’émergea du pays des songes que plusieurs heures plus tard, sans que personne ne soit venu le déranger, pour une fois. Bizarre. Plus étrange encore, la salle commune était particulièrement silencieuse. Tandis qu’il s’étirait et qu’il baillait, il se demanda vaguement si les serdaigles avaient tous été tués dans une attaque surprise menée par les Serpentard, et s’il était le dernier survivant. Il se gratta distraitement la joue, puis une idée germa brusquement dans son esprit. S’il commençait ses devoirs dès maintenant, il aurait plus de temps libre ce week-end et n’aurait donc plus cette horrible tâche à accomplir durant ses uniques journées de répis.

Tout d’un coup plus motivé, il se redressa, jeta un bref coup d’œil dans la salle, qui lui confirma qu’il était bel et bien seul, vérifia qu’il avait sa baguette, et sortit de la salle commune. D’un pas vif, il traversa le couloir du septième étage, se demandant si la bibliothèque était ouverte. Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était, et n’avait même pas pensé à regarder. Il songea donc à la Salle sur Demande, où il allait parfois se réfugier, lorsqu’il ne trouvait pas son bonheur dans les vieux grimoires poussiéreux de la bibliothèque du collège. Il tourna donc les talons et s’engagea dans le couloir sécant. Le bruit de ses pas résonnait, mais il n’y prêtait pas vraiment attention, laissant son esprit vagabonder vers des mondes où l’impossible était devenu la réalité – une vision fugace d’une jeune serdaigle aux cheveux bruns et au nom aussi peu commun que le sien, lui titilla la mémoire. Son regard était tourné vers les fenêtres qui laissaient entrevoir la Lune, puis qui la faisait disparaître, puis encore réapparaître, au fur et à mesure qu’il dépassait les vitres. Le ciel lui parut soudain bien sombre, pour l’après-midi.

Étonné, il s’arrêta brusquement et mit quelques secondes à percuter. Lentement, il baissa les yeux vers sa montre et étouffa un juron. Soudain, des bruits de pas, au loin, se firent entendre…


MISERY ANGEL
& UNKNOWN


Dernière édition par Zepelin J. Clyde le Sam 31 Oct - 12:33, édité 2 fois
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Loraleen Z. Lehane
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeVen 30 Oct - 16:14


    loraleen … haaan laisse moi mourir… 
    une amie Dépêche toi patate !! On va être en retard ! … Allé Lora’ arrêtes tes bêtises dépêche…
    loraleen  quuuoi?!? en retaaaard ! Pourquoi ne m’as-tu pas réveillée plus tôt ! Haan lalala !
 

Le rituel quotidien de notre jeune Serdaigle, cela faisait à peine quelques semaines qu’ils avaient repris qu’elle avait déjà du sommeil en retard… ca lui apprendra, la prochaine fois elle se couchera plus tôt ! En effet, ca doit bien faire une semaine qu’elle passe ses nuits soit à bucher soit à contempler les étoiles depuis sa fenêtre. Mais bon allez courage ! C’est vendredi c’est-à-dire: dernier jour avant un repos bien mérité. Elle jeta un coup d’œil affolé à son amie puis à sa montre tout en démêlant ses cheveux qu’elle attacha en une queue de cheval trop désespérée pour perdre du temps avec ca, puis enfila à toute vitesse son uniforme et sa cape avec le blason bleu et argent de cette chère Rowena sur la poitrine, attrapa son sac et y fourra le minimum vital: de l’encre, une plume et des parchemins ainsi que quelques manuels de la veille. Toute façon elle n’avait pas le temps !

Elle sorti en trombe du dortoir des sixièmes années, dévalant les escaliers pour se diriger vers la Grande Salle espérant pouvoir avaler un ou deux toasts avant de se rendre à ses cours. Elle tomba sur le banc en fasse d’une serdaigle qu’elle ne connaissait pas - et qui, au passage, la dévisageais étonnée - attrapa à la volée un toast qu’elle avala accompagné d’un verre de jus de citrouille avant de se lever et de filer en arithmancie - à moins que ca ne soit les runes - en croisant le regard du beau Zepelin qui la fit rougir puis baissa les yeux totalement gênée et « bloquée » ses pensées c’étaient d’un coup mélangées, notre Lora internationale ne savait plus ce qu’elle était sensée faire, là, maintenant. Lui, était déjà passé à autre chose alors qu’elle était plantée là comme une idiote, c’était ridicule ! Il fallait qu’elle bouge et qu’elle oublie ce Dom Juan…

Loraleen se retrouva une heure plus tard assise en runes devant un prof qui parlait, parlait, parlait et parlait, sans qu’elle ne comprenne un mot, elle était comme qui dirait « plongée dans ses pensées » ou plutôt perdue, pensées qui allaient sans aucunes déviance vers le beau brun de ce matin… elle ne comprenait vraiment pas pourquoi elle y était attachée alors que franchement elle ne le connaissait pas et ne lui avait quasiment jamais parlé…c’était un vrai problème, une calamité… mais ce n’est pas ce que, de nos jours, on appel « l’amour » ?…

    le professeur de rune ▬ hum… mademoiselle Lehane, vas falloir se montrer un peu plus attentive en cour…
    loraleen ▬ excusez moi professeur…
    le professeur de rune ▬ …ou dormir plus la nuit…


Oui il n’avait pas tort là…mais ce n’était pas de sa faute si ce fameux jeune homme hantait ses nuits au point de la faire lever pour aller faire un tour dehors. Elle se doutait que c’était désespéré mais bon que voulez-vous « l’amour à ses raisons, que la raison ignore » En attendant, notre jeune serdaigle avait intérêt à s’activer et à se réveiller car elle n’avait pas le droit de rater son année à cause de ses cogitations intérieures…

La journée prenait enfin une fin pas dès plus heureuse mais une fin quand même, qui permettrait à notre demoiselle d’aller se jeter dans son lit et se morfondre sur l’atroce journée qu’elle venait de passer… digne d’un vendredi cela dit. Elle arriva devant la gargouille qui lui posa l’éternelle question auquel elle répondit avec une rapidité qui étonna tout le monde - enfin « tout le monde » la gargouille et elle quoi - s’avança dans la pièce circulaire bondée et bruyante, elle passa devant quelques amies, leur fit un signe de la main accompagné d’un petit sourire puis monta les escaliers quatre à quatre pour arriver devant le dortoir des filles, elle jeta son sac par terre qui termina sa longue glissade sous son lit et se laissa tomber dans son lit à baldaquin puis ferma les yeux…

Lorsque Loraleen ouvrit les yeux, il était prêt de 23h, et avait, pour la première fois, une flemme mais une flemme de faire ses devoirs qu’elle laissa ca à demain ou après demain, après tout elle était en week-end ! Elle revêtit son shorty et son t-shirt qui lui servait de pyjama et se glissa à nouveau dans son lit… mais le petit bug c’est que cette fois ci le sommeil n’était plus au rendez-vous, la demoiselle resta donc une bonne demi-heure à se tourner et se retourner dans son lit pour enfin en sortir. La serdaigle attrapa sa baguette, qu’elle n’eut pas l’occasion de sortir depuis ce matin, la fourra dans sa chaussette et descendit discrètement les escaliers, arriva dans la salle commune déserte et passa devant la gargouille qui râla énervée d’avoir était dérangée pendant son sommeil et conseilla, d’ailleurs, vivement à Loraleen de retourner se coucher. Chose qu’elle n’écouta pas.

Évidement elle savait qu’il était formellement interdit de sortir la nuit sous peine de sanction mais bon que serait la vie sans risque hein ? - Mon Dieu ! Qui que tu sois sort de ce corps !! - mais bon elle avait l’habitude de sortir en douce la nuit… non en fait pas du tout… pour tout vous dire ca doit être la première fois - que le bon dieu soit avec toi ma fille -
La jeune sorcière arpenta les couloirs du septième étage vérifiant à chaque angle si il y’avait quelqu’un avant de s’engager dans le couloir. Contrairement à ce qu’elle pensait, elle était plutôt discrète et ses pas ne résonnaient pas dans le couloirs pour la simple et bonne raison que celle-ci se promenait en chaussette - intelligent vous me direz - bien que la lune éclairait le couloir la demoiselle sorti sa baguette de sa chaussette et murmura la formule « lumos » pour se rassurer. Elle continua de marcher contemplant à la fois la lune et serrant sa baguette dans sa main lorsque soudainement elle s’arrêta…

    loraleen nox


La jeune sorcière retient sa respiration et recula contre le mur si bien qu’on aurait cru qu’elle tentait de s’y incruster… c'est dans ses moments là qu'elle se dit qu'elle aurait mieux faire de rester tranquillement dans son dortoir ou même dans la salle commune !! Cependant, ca ne changeait strictement rien à la situation, et les bruits de pas résonnaient toujours au loin et se dirigeaient toujours vers elle…


[sorry c'est assez médiocre --' Promis je me rattrape au prochaain ! <3]


Dernière édition par Loraleen Z. Lehane le Sam 31 Oct - 0:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeVen 30 Oct - 21:01

Et shit, jura silencieusement Zepelin. Zut de flute de zut.
Trop occuper à marmonner des jurons, le jeune serdaigle n’avait même pas remarqué qu’à son instar, la seconde personne qui se promenait la nuit semblait s’être également arrêtée, alertée par l’écho des pas de quelqu’un d’autre – à savoir, Zepelin – résonant contre les murs de pierre du couloir. Il avait beau n’avoir presque jamais eu de problèmes avec un quelconque professeur, voire même le concierge, il savait qu’il ne valait mieux se faire griller hors de son lit à cette heure tardive. Il respira lentement et sans bruit, tendit l’oreille, et tenta d’entendre, dans ce silence pesant, un signe – n’importe lequel – permettant de connaître la position de l’autre. N’entendant plus rien, il se permit un léger soupir, et reprit sa marche, évaluant toutefois le nombre de chances qu’il avait de croiser son camarade fraudeur – ou l’un de ses professeurs, il ne savait pas.

En faisant attention de ne pas faire trop de bruit, il parcourut rapidement la distance qui le séparait de la Salle sur Demande. Une fois face au mur, il se perdit dans ses réflexions. Que pouvait-il bien demander d’assez élaboré pour qu’il puisse être tranquille une bonne partie de la nuit ? Il réfléchit un instant, puis se recula, et braqua vers la droite, tout en se répétant mentalement : « J’ai besoin d’un endroit, introuvable des professeurs et du concierge, où faire mes devoirs. » Après trois allers & retours devant le mur vierge, une porte apparut comme par magie – sans mauvais jeu de mots. Au moment où il s’apprêtait à entrer dans la pièce, Zepelin sursauta, sentant une présence non loin de lui, dans son dos. Il se figea, se demandant comment il avait pu ne pas la remarquer plus tôt, et grimaça. Lentement, le garçon tourna le buste. Il lui fallu plisser les yeux pour distinguer la silhouette à moitié cachée par la pénombre. Il pu voir que la jeune fille – tiens, était-elle en pyjama ? – lui tournait le dos. Coupé dans son élan, il laissa retomber la main qu’il avait posée sur la clinche de la porte, curieux de découvrir qui se cachait dans le noir. Il était à peu près certain qu’il ne s’agissait pas d’un professeur, car qu’il soit condamné à réétudier tout son cours d’Histoire de la Magie, depuis la première année, en moins de vingt-quatre heures s’il découvrait qu’un de ses enseignants se promenait, ou s’était déjà promené, en pyjama dans les couloirs, pendant la nuit !

Brusquement, sans qu’il n’ait pu se retenir, Zepelin éternua, et la silhouette se retourna. Oh non. Oh non, oh non, oh non. Évident. C’était évident. Stupide hasard, ne pouvais-tu donc pas laisser ce pauvre Zepi en paix ? Ne serait-ce qu’un soir ?! D’un autre côté… Le nez entre les mains, le jeune garçon se figea de nouveau, yeux grands ouverts, tandis que la jeune fille se retournait. Il jura mentalement – pour changer – et tourna lentement la tête vers la brune. Et là, tout partit en vrille : il fit LA chose stupide. Mais alors là, LE geste à ne surtout pas faire en présence de la fille sur laquelle on a jeté son dévolu. Il lui lança un sourire hésitant, hurlant des remerciements silencieux au ciel d’avoir provoqué cette rencontre en pleine nuit – c’est-à-dire à un moment où il faisait suffisamment noir pour que personne ne puisse remarquer à quel point il rougissait – et lui fit un geste timide, un « coucou », en gros, de la main. Se rendant compte de sa terrible erreur, il cligna des yeux, horrifiés, et réfléchit à toute vitesse à quelque chose de pas trop tapage-de-honte à dire en accompagnement. Bon, en même temps, cet enchaînement de boulettes était un peu pardonnable. C’est l’amour, voyez-vous. Et l’amour rend non seulement aveugle, mais également quelque peu, euh… Idiot ? Oui, il y a sûrement de ça.
Euh, salut, Loraleen
Bizarre, comme la seule présence d’une personne en particulier peut vous faire perdre tous vos moyens. Ce n’est certainement pas de cette façon qu’aurait réagit Zepelin, s’il avait été en compagnie de… Voyons voir… De Berlioz, par exemple. Voire de Jeyling. Enfin bref, de filles pour qui il ne ressentait pas ce sentiment bien plus fort que de l’amitié. De visages qui ne provoquaient pas une brusque rougeur au niveau de ses joues et de ses pommettes. De présences qui ne lui faisaient pas avoir la sensation qu’un million de papillons lui chatouillaient les entrailles.
Qu'est-ce que tu... commença-t-il, en faisant un pas dans sa direction.
Il fut néanmoins coupé par un véritable hurlement qui, bien qu’il semblât être lointain, résonna particulièrement fort, provoquant un écho d’une longueur spectaculaire. Inutile d’être élève à Poudlard depuis bien longtemps pour savoir ce que signifiait ce cri ; c’était le signal d’alarme qui équivalait à : « Tous aux abris les gars, c’est la terrible nuit du Strangulot II, le Retour ! » Un ricanement aigu suivit d’une cacophonie de pas dans les escaliers confirmèrent cette horrible prédiction. Peeves, cet imbécile d’esprit frappeur, avait encore fait des siennes, et l’autre con l’avait prit en chasse. Rien de bien nouveau, en gros. Mais bien sot était celui qui décidait de braver les éléments déchaînés et qui s’intercalait dans la trajectoire de ces deux âmes sœurs bien connues.
On ferait mieux de se tirer d'ici avant qu'il ne nous tombe dessus, ironisa Zepelin. Viens.
Sans réfléchir et sans hésiter, il prit Loraleen par le bras et la tira à l’intérieur de la Salle sur Demande, dont il referma bien vite la porte. Il l’entraîna à l’autre bout de la pièce, et se laissa tomber en soupirant sur un des fauteuils de tissu noir qui décorait la pièce à l’ambiance chaleureuse. Il releva les yeux vers la jolie brune et l’observa un instant, incapable de trouver quoi que ce soit d’intéressant à dire.
Euh, alors.. Qu'est-ce que tu faisais dans les couloirs ?


Dernière édition par Zepelin J. Clyde le Sam 31 Oct - 13:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeSam 31 Oct - 0:23


Loraleen se tenait toujours contre le mur, les yeux écarquillés comme deux énormes soucoupes aux aguets, sa baguette dans sa main moite et tremblante. bon dieu mais dans quel pétrin avait-elle eu le don fourrée avec brio ?…si elle se faisait pincer par un professeur…mon dieu la galère, elle ne préférait même pas y penser, comment pourrait-elle expliquer ce comportement qui n’était pas sien, elle l’élève sérieuse et modèle comment avait-elle pu enfreindre les règles qu’elle respectait depuis déjà 5 ans ! Bon gardons, notre sang-froid, c’est pas le moment de paniquer… N’empêche qu’elle ne put s’empêcher de marmonner des jurons intérieurement certes, mais jurons quand même…

Elle retenait toujours sa respiration guettant les bruits de pas qui s’étaient maintenant stoppés était-ce vraiment un professeur ? Ca elle ne pouvait même pas le savoir et elle avait trop la trouille pour aller vérifier donc elle opta pour la technique de taupe, quoi vous ne savez pas ce qu’est la technique de la taupe ? Mais d’où sortez vous bon dieu ! C’est aussi simple que de dire merci, bon cette technique consiste simplement à rester où l’on est et évidement ne faire aucun bruit…

La demoiselle se permit un regard vers la droite histoire d’y apercevoir une quelconque silhouette mais rien ne venait et c’était encore plus stressant qu’un professeur qui serait sorti de nulle part et lui hurlant dessus. Le fait que les bruits de pas s’étaient estompés n’arrangea en rien son angoisse. C’était la première fois - oui oui je vous jure - la toute première fois qu’elle se permettait ca et il fallait que cette première fois soit complètement foirée ! Enfin, foirée, foirée on n’en sait encore rien…

Après quelques minutes de silence pesant, alors qu’elle se permettait un petit soupir, une silhouette apparut à l’angle du couloir marchant droit devant elle et surtout sure d’elle - aaaie surement un professeur - Loraleen ferma les yeux et se figea, elle entendit la personne faire trois allers et retours, ce qu’elle ne compris d’ailleurs pas jusqu’à ce qu’elle percute qu’elle était tout prêt de la Salle sur Demande. Cependant, même si elle n’ouvrit pas les yeux et ne se retourna pas elle se sentie soulagée puisque la personne n’était pas un professeur ca c’était quasiment certain car sinon elle en aurait eu plein les oreilles en l’espace de ses quelques minutes. Néanmoins elle restait frustrée dans la mesure où elle ne savait pas si c’était une fille ou un garçon et elle espérait que cette personne ne l’avait pas remarquée et qu’elle était bien cachée dans la pénombre. Les minutes s’étirèrent jusqu’à ce que la personne qui se tenait face ou à côté, elle n’en savait rien, éternue - très discret au passage - brisant ainsi ce silence sourd qui s’était installé. Ainsi, automatiquement, sans qu’elle ne peut rien contrôler Loraleen se tourna pour faire face à la personne et murmurer un « à tes souhaits » - haan la politesse la tuera un jour - le garçon, qu’elle ne reconnu pas encore, se tenait le nez entre les mains, tête baissée jusqu’à ce qu’il la relève.

A ce moment, elle se cru défaillir, mon dieu, oui c’est bien lui, elle se figea ne sachant quoi faire, que dire, elle était là planté le fixant limite droit dans les yeux beaucoup trop étonnée de à la fois la chance qu’elle avait de se retrouver ici en cet instant mais aussi de la honte qu’elle allait se taper à force de rougir comme ca… mais ce ne fut rien comparé à ce qu’il se passa dans son corps lorsque celui-ci eut le tact de lui adresser un signe de main accompagné d’un de ces sourires hésitants mais à la fois si craquant qui font fondre les filles et plus particulièrement ses sourires à lui, Zepelin qui faisaient fondre Loraleen. Elle piqua un de ces fards à tel point qu’elle remercia le ciel, le bon dieu et tout ce que vous voulez d’être plongée dans le noir. Mais à ce même moment là, elle ne pu que détourner le regard vers le sol tellement elle était gênée de la situation…

    le prince charmant ▬ Euh, salut, Loraleen


Notre jeune demoiselle releva brutalement la tête étonnée qu’il connaisse son prénom, elle voulut poser la typique question «  mais comment tu sais » mais sa gorge était tellement nouée qu’aucun mot ne put sortir, elle ouvra juste la bouche pour immédiatement la refermer. C’était hallucinant que par sa seul personne il arrivait à lui faire perdre tout ses moyens et ceci dans le noir ! Alors imaginez en plein jour ! Plus elle le regardait et plus ses entrailles réagissaient bizarrement, son corps subissait des mouvements étranges au plus profond d‘elle, elle sentait aussi ses jambes trembler comme si elles n’arrivaient plus à supporter son poids.

    le prince charmant Qu'est-ce que tu... commença-t-il, en faisant un pas dans sa direction.


En cet instant là aussi bizarre que cela puisse paraitre elle avait envie de lui hurler de rester à sa place un pas de plus et ses jambes lâchaient et elle passerait pour l’arriérée du siècle. Or, il fut coupé par un horrible hurlement qui déchira le silence de la nuit s‘étirant ainsi en un écho digne des plus grands et des plus spectaculaires - le petit Jésus avait entendu sa prière - elle eut le temps de se ressaisir et de regarder autour d’elle se rapprochant d’un pas de Zepelin tout en resserrant sa prise sur sa baguette - héhé l’auto-défense que voulez vous on a la classe où on la pas - n’empêche qu’ils avaient tout intérêt à vite dégager le plancher car si le concierge tombait sur eux à cet instant là ils pouvaient s’attendre à bien pire que s’ils auraient pu prendre d’ordinaire. C’était un coup de Peeves et avec Peeves ca ne rigole pas ! Ce foutu esprit frappeur venait à lui tout seul de déclencher la troisième guerre mondiale ! Et dans la cacophonie qui régnait elle entendit la voix de Zepelin s’élever…

    le prince charmant On ferait mieux de se tirer d'ici avant qu'il ne nous tombe dessus, ironisa Zepelin. Viens?


« Viens ? » il lui proposait de venir ? Mais où ca ? N’était-ils pas maintenant sensés foncer jusqu’à la salle commune des Serdaigle ?
Mais avant qu’elle n’ai pu ouvrir la bouche celui-ci lui prit le bras et l’entraina dans la Salle sur Demande, referma la porte et la tira jusqu’à l’autre bout de la pièce avant de se laisser tomber sur un fauteuil noir.

Les événements s’étaient enchainés si vite qu’il lui fallu un temps pour remettre tout ca en place et en ordre dans sa tête, elle commença ensuite par détailler la salle, qu’elle trouva fort bien décorée mais avant pensée et se demanda ce qu’il avait bien pu demandé à la salle pour qu’elle se dévoile ainsi. Elle tourna sur elle-même, elle se sentie observée et recroisa le regard de l’homme de ses rêves - c’est niais et alors ? Je vous embête - et elle rougit encore une fois, se trouvant dans l’embarras total, eh oui la pièce était éclairée contrairement au couloir. Loraleen, ne savait toujours pas quoi dire, elle savait qu’elle serait incapable de sortir quelque chose de correct et intelligible et préféra donc la fermer.

    le prince charmant Euh, alors.. Qu'est-ce que tu faisais dans les couloirs ? Finit-il par dire.


Elle le regarda l’air de dire « euh c’est à moi que tu parles ? » elle aurait été même tentée de regarder derrière elle pour voir le réel interlocuteur du beau brun. Oui, jamais elle n’aurait pensé qu’un jour il aurait une parole pour elle. Loraleen resta silencieuse quelque instant avant de se dire qu’il serait éventuellement bien qu’elle dises quelque chose, un mot, deux mot, un truc quoi !

    loraleen eh bien, je voulais prendre l’air… je…n’arrivais pas à dormir… voilà… et toi ? Dit-elle avec un peu de mal certes mais elle le dit quand même !


Notre jeune serdaigle aurait voulu sourire mais elle était tellement crispée qu’elle n’afficha qu’un petit sourire gêné en coin pas top mais mieux vaut ca que rien du tout. Ses jambes tremblaient encore plus que précédemment, c’est atroce ! On dirait qu’elle est atteinte de Parkinson - que dieu l’en préserves d’ailleurs - cependant, malgré son piteux état elle ne pouvait s’empêcher de contempler le garçon qui était assis en face d’elle, Loraleen regarda aussi la façon dont il était habillé et compara à la sienne et se trouva soudainement ridicule, grotesque, pitoyable et tout ce que vous voudrez d’autres ! Elle avait à la fois une puissante envie de fuir mais à la fois de rester… que faire ?
Le ridicule devait être beaucoup plus fort qu’autre chose car elle ne supportait pas être dans cette position là, enfin d’ordinaire elle s’en ficherait, mais là elle était face à lui…lui quoi !

    loraleen euh…j’suis trop ridicule comme… désolé… dit-elle en se dirigeant d’un pas rapide vers la porte… à ce moment la elle senti quelque chose la tirailler au fond d‘elle: elle voulait qu’il la retienne, lui dise qu’il s’en fichait complètement, qu’il avait envie de parler avec elle mais d’un autre côté c’était improbable, qu’en avait-il affaire d’elle ? Et puis ce n’était qu’une fille parmi tant d’autre, un fille parmi tant d’autre qui qui plus ai était un pyjama face à lui… en d’autres termes: qui était ridicule ! Loraleen aurait tué pour être plus à l'aise et lui parler comme à n'importe qui... mais il était là le problème: il n'était pas n'importe qui...



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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeMar 3 Nov - 12:40

Zepelin ne savait pas si Loraleen était aussi gêné que lui par la situation, mais elle semblait aussi incapable que lui de s’exprimer en présence d’un « inconnu ». Quoi que d’un côté, pourquoi le serait-elle ? Il était certainement le seul idiot à être amoureux d’une fille qu’il connaissait à peine. Il s’était déjà dit maintes et maintes fois qu’il avait dépassé depuis longtemps le temps des amours à sens unique, et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de se sentir tout chose, lorsqu’il la croisait – c’est-à-dire presque toute la journée, étant donné qu’ils avaient presque tous leurs cours en communs, qu’étant de la même année, de la même maison, ils déjeunaient forcément l’un près de l’autre, le plus souvent – qu’il croisait son regard, qu’il sentait sa présence près de lui. Car c’était bel et bien ce qu’il ressentait. Mais bon, inutile de tout raconter en détails ; ce serait trop long de décrire toutes les émotions, l’ensemble des flots de sensations qui filaient dans ses veines durant le fugace instant que durait leur croisement, et de plus, tout le monde a déjà amoureux. Tout le monde a déjà ressentit ça.
Eh bien, je voulais prendre l’air… Je… n’arrivais pas à dormir… Voilà… Et toi ?
Elle semblait avoir quelques difficultés à prononcer cette simple phrase. Était-ce le froid ? La situation ? Zepelin ? Sa… tenue ? Le jeune garçon n’en avait aucune idée, et, d’un coup, ne cherchait même plus à le savoir, à vrai dire ; elle avait sourit. Un sourire crispé, gêné, certes, mais un sourire tout de même, et cela suffit à gonfler le cœur de Zepelin de joie. Il était tellement occupé à scruter le beau regard de la fille qu’il aimait, qu’il en oublia la conversation quelques temps. Il avait ses yeux bleu-vert plongés dans le turquoise des siens, et c’était tout ce qui comptait. C’est en n’entendant plus rien, ou plutôt en entendant ce qu’il ne voulait surtout pas entendre – à savoir le silence – qui s’aperçut de la stupidité de son attitude. Il refit surface sur la planète Terre, tout en prenant conscience que, durant quelques secondes, il avait dû ressembler à un zombie tout droit débarquer de la planète Xénon.
Oh, euh. Rien de spécial. Je me suis endormi dans la salle commune, et quand je me suis réveillé, je me suis dit « tiens, je vais faire mes devoirs, histoire de ne pas être encore en retard ». Sauf que j’ai oublié de regarder l’heure et… Bah voilà.
Zepelin éclata de rire devant sa propre stupidité. Son rire avait beau trahir encore un peu le stress, il était plutôt naturel, ce qui le réjouit d’autant plus. Il se redressa légèrement et, penché vers l’avant, coudes appuyés sur ses genoux, il lui adressa un nouveau sourire. Et, mais tu espères quoi, là, mon grand ? La charmer avec juste ton sourire de Mister Univers ? Un peu de sérieux, bon sang ! Quoi que, ça pourrait sûrement très bien marcher, vu le nombre de filles qui ont déjà succombé au charme de ce cher Zepelin… Enfin bref, là il ne s’agit pas des autres filles, il s’agit de la fille. Celle qu’il voulait plus que les autres. La seule et unique qu’il voulait, en fait.

Il fut donc prit au dépourvu lorsque, sans raisons, Loraleen tourna brusquement les talons. Avait-il dit quelque chose de mal ? Et si oui, quoi ? Il ne comprenait pas ce qui la poussait à s’en aller aussi vite. Il avait beau avoir bondit de son siège, comme un ressort automatique, à la seconde où elle s’était détournée, il ne su que faire ensuite. Ola, mais quel mensonge. Bien sûr qu’il savait parfaitement ce qu’il voulait faire, mais le problème c’est qu’il était un peu trop… Pas assez… Enfin, que comme il se connaissait, il savait qu’il n’oserait jamais la retenir.
Euh… J’suis trop ridicule comme… Désolée…
Mais non, attends !
Sans pouvoir s’en empêcher, sans pouvoir contrôler ses jambes, ni ses bras, il se précipita sur elle et lui attrapa un poignet. Pas de façon brusque, mais suffisamment fermement pour la faire s’arrêter. Tout d’un coup, il se sentit bête et il lâcha Loraleen, comme s’il avait été électrocuté. Ne laissant pas le temps à la jeune fille de se retourner et de croiser son regard, ce qui l’aurait fait plonger sous terre de honte, il braqua les yeux sur le sol. Il réfléchit quelques secondes. La Salle sur Demande. Elle devient bien exactement telle qu’on le désire, non ? Dans ce cas, où était le problème ? C’était facile, non ? Il ferma étroitement les yeux et pensa à un pull et à un pantalon en toile. Il s’efforça de chasser son esprits les pensées parasites – ce n’est pas le moment de t’imaginer les vêtements dans lesquels tu voudrais la voir, Zepi – tandis qu’il visualisait sa « commande. » Comme par magie – c’est le cas de le dire – une réplique exacte du pull à capuche gris et du pantalon de toile blanche apparurent sur le canapé le plus proche de lui – celui qu’il venait de quitter. Toujours sans la regarder, il recula jusqu’au meuble, se baissa et attrapa les vêtements, qu’il lui tendit en revenant à son côté. La pensée qu’elle pense devoir enlever son short pour enfiler le pantalon lui traversa l’esprit. Tant pis. Elle le mettrait par-dessus.
Tiens, t’es plus obligée de partir, maintenant. Pas vrai ?
Il redressa la tête afin de lui adresser un petit sourire timide. Aussi, il espérait que Loraleen ne trouve pas une autre idée pour pouvoir s’en aller. Car ce soir, pour une fois dans sa vie, Zepelin avait la possibilité de se dire « Waw, dieu existe vraiment ! » Ce dernier ayant certainement entendu les milliers, les millions, les milliards de fois où le jeune serdaigle avait laissé ses pensées vagabonder jusqu’à la fille de ses rêves, qui se tenait d’ailleurs debout devant lui, lui avait offert cette soirée en sa compagnie. Sans possibilité de s’enfuir, qui plus est, étant donné que l’autre idiot de concierge était à l’affut du moindre petit signe de dérangement, dans les couloirs alentours. Un petit « tilt » se fit dans sa tête. Quand bien même elle l’aurait voulu – mais elle semblait vraiment le vouloir, malheureusement – elle ne pouvait retourner jusqu’à la tour des Serdaigles sans prendre le risque, qui montait d’ailleurs à quelque chose comme nonante-cinq, voire nonante-six pourcents, de se faire prendre.

Il recula jusqu’au fauteuil, il se relaissa tomber, tandis qu’elle enfilait les habits que le jeune garçon lui avait donné. Toujours perdu dans ses pensées, Zepelin avait le regard perdu dans le vide, regardant fixement un point qui devait se situer quelque part près de la porte. Après un soupir imperceptible, il décida de jouer sa dernière carte, pour la faire rester un peu plus longtemps seule avec lui.
En plus, argumenta-t-il, tu ferais mieux de ne pas sortir maintenant, si tu veux éviter la retenue. L’autre veracrasse, dans le couloir, n'a pas l'air d'humeur compatissante, cette nuit…
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeVen 6 Nov - 0:46

Elle venait de l’entendre parler puis rigoler que pouvait-elle espérer de plus ? Qu’il la retienne ? Pourquoi l’aurait-il fait après tout ? Il ne la connaissait que peu voire même pas du tout, seulement les sentiments qu’elle ressentait pour lui relevaient bien plus qu’une simple amourette à sens unique… serait-ce judicieux et réaliste de dire qu’elle en crèverait ? … hum… ouais surement… ah les premiers amours toujours les plus forts et les plus durs… alors je ne vous dit pas l’état si jamais un jour elle apprenait que celui-ci se rapproche d’une fille ou autre chose dans le genre…une vraie boule de nerf dans ces moments là la petite Loraleen. D’autant plus qu’il avait un succès fou chez les demoiselles on ne saurait expliquer pourquoi d’ailleurs, pas vrai, ce serait peut être à cause de son physique avantageux, son caractère ou encore son charme…qui sait… M’enfin, c’est la vie, on ne peut être aimer de tous… du moins de ce qu’on voudrait…

Ce fut donc le cœur serré et pleine de regret qu’elle s’apprêta à poser sa main sur la poignet de la porte lorsque subitement elle entendit des pas précipités et des doigts d’une chaleur singulière se refermer sur son petit poignet.

    Le prince charmant Mais non, attends !


Loraleen, surprise, s’arrêta certes vraiment étonnée, que lui arrivait-elle ? Une réaction ultra bizarre de son corps: elle sentait des fourmillement dans ses jambes et son ventre subir le Space Montain à l’envers et trois fois de suite. Elle resta « bloquée » pendant quelques minutes face à la porte son poignet dans la main de Zepelin puis décida qu’il serait convenable d’au moins lui faire face pour éviter que cette situation ne devienne pesante. Seulement, lorsqu’elle se retourna en espérant croiser son regard, un sourire réconfortant, celui-ci lâcha son poignet et braqua ses yeux turquoises sur le sol…

Les minutes passèrent sans qu’aucun d’eux ne parlent, à vrai dire, Zepelin paraissait concentré sur quelque chose et Loraleen ne voulait vraiment pas le déranger, il n’empêche qu’en attendant, elle se trouvait là face à lui en short ! lorsque subitement, sans vraiment comprendre d’où ca pouvait venir, elle vit apparaitre un pull à capuche gris et un pantalon en toile blanche qu’il alla chercher et lui tendit sans jamais croiser son regard… C’est à ce moment là, qu’elle se senti encore plus mal à l’aise que précédemment…qu’avait-elle fait ou dit encore…

    Le prince charmant Tiens, t’es plus obligée de partir, maintenant. Pas vrai ?
    Loraleen Je…merci…


Dit-elle en lui rendant son petit sourire timide, elle était vraiment contente mais comme une fille digne de ce nom elle se posa encore maintes et maintes question sur son attitudes, après tout c’est normal non ? Un garçon dont on est amoureuse mais lui ne sait pas et surement s’en contre-fiche se démène pour vous éviter de partir… ca laisse perplexe pas vrai ? Et en plus de ca vous adresse un sourire dès plus charmeur qui vous font littéralement fondre !

Et puis, il faut se l’avouer, Loraleen n’avait pas du tout envie de partir et puis maintenant son problème était réglé ! Il suffisait qu’elle enfile ces vêtements qu’il lui avait donné et reste avec lui ! Seulement, timide comme elle l’est, elle ne réussit pas à lui montrer qu’elle était vraiment contente m’enfin que voulez-vous. On fait avec ce qu’on a ! n’empêche qu’elle se sentait le cœur un peu plus léger à l’idée qu’au final il ne se fichait pas totalement d’elle… signe encourageant… eh oui comme on dit «  tant qu’il y’a de la vie, il y’a de l’espoir donc vivons d‘espoir ! » mon bon cœur me dit de vous épargner le paragraphe de la remise en question ainsi que de la sous-estimation de Loraleen hein…

Celle-ci enfila donc le pull et le pantalon par-dessus le short - cependant l’idée d’enlever son short pour mettre le pantalon lui effleura l’esprit à la vitesse de la lumière et s’en ressorti sur ces joues devenues pivoine - elle l’entendit se laisser tomber dans le fauteuil où elle s’imaginait l’y rejoindre…ici aussi résultat des courses: teint pivoine. Il fallait vraiment être obsédée par quelqu’un pour avoir de pareilles images puis elle se força de les chasser.

    le prince charmantEn plus, argumenta-t-il, tu ferais mieux de ne pas sortir maintenant, si tu veux éviter la retenue. L’autre veracrasse, dans le couloir, n'a pas l'air d'humeur compatissante, cette nuit…

    loraleen T’inquiètes pas, je n’ai plus du tout envie de partir…maintenant… murmura-t-elle si bas qu’il serait étonnant - enfin pas tant que ca - qu’il ai entendu.


Puis elle se retourna un petit sourire aux lèvres qui signifiait « voilà ! » et d’un pas hésitant elle alla s’asseoir sur canapé en face de lui en mode tailleur emmitouflée dans le pull gris et croisa son regard turquoise qui la déstabilisa pendant plusieurs secondes ou minutes… Silence qui selon elle devenait assez pesant ou très gênant dans la mesure où aucunes paroles étaient échangées, seulement des regards en coin par-ci par-là…

Elle s’autorisa un regard autour de la salle avant de revenir sur Zepelin qui soudainement se retrouva comme éjecté sur canapé puissance grand X, premièrement elle aurait voulu rire mais avant ca elle bondit sur ses pieds alarmée et accourut jusqu’à lui étalé par terre en V un grand sourire aux lèvres ce qui déclencha l’hilarité générale.

    loraleen Tiens, prend ma main. Lui dit-elle en tendant une main amicale et serviable pour l’aider à se mettre debout les larmes aux yeux tellement elle rigolait, le rire de Zepelin faisant écho.


Loraleen se trouvait..."changeante", diront-nous, oui car un coup elle se trouvait timide et gênée puis à un autre moment beaucoup plus sure d'elle et puis encore une fois re-timide... il faudra un jour y trouver un équilibre à ce lunatisme aiguë !


[HJ: humm… je dirais un peu bâclé vers la fin… eh oui la fatigue, la fatigue XD je me rattraperais promis ! I love you]


Dernière édition par Loraleen Z. Lehane le Mer 2 Déc - 14:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeSam 7 Nov - 19:34

Zepelin, bien qu’il eu le plus grand mal à discipliner ses yeux, ne pouvait s’empêcher de redresser les yeux vers sa compagne, qui, lui tournant le dos, était affairée à enfiler les vêtements. C’est vrai que c’était un peu stupide ; ce n’était pas non plus comme si elle se déshabillait, il n’y avait pas vraiment de raisons de regarder, et donc, encore moins de s’efforcer de ne pas regarder. Mais que voulez-vous, c’est comme ça. Non seulement le jeune serdaigle se connaissait assez pour savoir qu’il aurait pu rester des heures et des heures à la regarder, à l’observer sous toutes ses coutures, à l’apprendre par cœur, mais en plus, l’idée qu’il puisse l’observer sans qu’elle ne s’en aperçoive – à moins qu’elle ne soit de ces personnes empathiques qui le sentent automatiquement, lorsqu’un regard est fiché dans leur dos ? – lui plaisait assez.

Bref, tout ça pour dire que c’est en panique et en sursautant que Zepelin du reprendre ses esprits lorsque la demoiselle se retourna en souriant, l’air de dire « tadaaa, et voilà le travail ! » Tâchant de ne pas trop avoir l’air coupable – et je vous assure que, mentalement, il se donnait presque des baffes ! Ah ! Pauvre enfant trop peu confiant en lui, qui a toujours peur d’être allé trop loin, vis donc un peu sans être constamment l’impression d’être en tord ! – il la regarda s’approcher du canapé juste en face de lui et s’y assoir en tailleur. Puis plus rien. Le silence. Mais Zepelin, de son côté, estimait que son regard parlait pour lui, et que les coups d’œil de ci, de là suffisaient à exprimer ce qu’il ne parvenait pas à crier tout haut. Mais il était possible – vu comment elle ne réagissait pas non plus – qu’elle ne le voit pas, qu’elle ne le comprenne pas. C’était pourtant la seule chose qu’il avait envie de dire. De lui dire. À ce moment-là, du moins. Mais sans doute était-ce plus facile à ressentir qu’à comprendre. Lui-même n’était d’ailleurs même pas foutu de le voir, lorsqu’une fille en pinçait visiblement pour lui – et dieu sait qu’il aurait du en avoir l’habitude, pourtant – donc il n’allait pas trop la ramener. Mais en même temps, il aurait tellement aimé qu’un simple regard au fin fond de ses beaux yeux bleus qui, pourtant, reflétaient assez bien sa personnalité et étaient la clé de son âme, soit suffisant pour montrer tout ce qu’il ressentait.

Mais bon, la grande déclaration d’amour n’était pas encore pour tout de suite, vu comment c’était parti ; Zepelin en avait conscience. Et ça l’énervait. Pourquoi était-il aussi timide ? Oui. En fait, c’était vraiment ça, le bon mot : timide. Il y avait vraiment des moments comme ça, où Zepelin, bien qu’habituellement satisfait de ce que Dame Nature lui avait donné à sa naissance – nous sommes bien obliger de reconnaître que, ô miracle, le bon dieu était inspiré ce jour-là – donnerait n’importe quoi, ou du moins beaucoup, pour pouvoir changer un de ses traits de caractère. Être moins réservé, plus ouvert et aller vers les autres plus facilement. Par exemple, au lieu de ce silence qui commençait peu à peu à devenir pesant, Zepelin aurait voulu pouvoir engager, mine de rien, une conversation agréable et légère, pouvoir faire rire Loraleen, pour détendre l’atmosphère. Surtout cela, d’ailleurs ; la faire rire. Et comme on dit si bien « femme qui a rigolée, à moitié envoutée ! » Non ? Bon, d’accord, c’est vrai que ce n’est pas exactement comme ça que la formule va, mais le jeune homme préfère de loin cette version ré améliorée par lui-même que celle originale, qu’il trouve un peu trop… Indélicat.

Et c’est à ce moment-là que BAAAAAAAAAAM ! Tout valdingua – et c’est d’ailleurs le cas de le dire. À croire que cette fichu Salle sur Demande avait piqué un commentaire désespéré dans la tête de Zepelin et avait voulu lui rendre service, car d’un coup, le canapé valsa en arrière et se retourna, catapultant le pauvre adolescent, qui poussa un cri de surprise, par terre. Sonné, étalé au sol, Zepelin grimaça et cligna des yeux bêtement, incapable d’expliquer ce qui était passé par la tête du canapé – ou de la salle, en fait, tout dépend. Il ne remarqua même pas Loraleen qui s’était relevée d’un bond et accourait vers lui, l’air de se retenir de rire. Et d’ailleurs, aussi incroyable que ça puisse paraître, il sourit, puis éclata de rire. Enfin, après qu’il eu arrêté d’avoir des papillons psychotropes devant les yeux – hmm, quel lapsus révélateur, on n’était pas au courant de ça ! – on est bien d’accord. Il n’en fut que plus souriant, lorsqu’il entendit les rires de la jeune fille se mêler aux siens. Serviable, elle s’approcha encore et lui tendit une main secourable.
Tiens, prends ma main, proposa-t-elle, des larmes de rire mouillant ses yeux.
Zepelin, lui-même, avait mal au ventre tellement il était hilare. Pourtant, on aurait pu croire qu’il se serait enfuit en courant, rouge comme une pivoine, horrifié de s’être auto-humilié ainsi. C’est sans ce qu’il aurait fait, si Loraleen avait éclaté de rire directement. Mais n’allez cependant pas croire qu’il allait passer outre, n’est-ce pas ? Car ce serait bien mal connaître le beau brun, qui, bien que ça ne se voie pas trop au premier abord, possédait également un égo. Et se casser la figure, comme ça, surtout devant la fille qu’il aimait – qui ne pouvait d’ailleurs plus s’empêcher de hurler de rire dès qu’elle posait les yeux sur le Serdaigle entrain de se rouler à terre – ça faisait quand même un petit peu mal. Un petit peu. Une lueur malicieuse traversa les beaux yeux bleus de Zepelin, qui attrapa la main que Loraleen lui tendait – non sans ressentir un frisson au passage. Mais, contrairement à ce que la jeune fille pensait, au lieu de se relever, il la tira vers lui en rigolant d’un de ces rires diaboliques qu’on voit dans les films.

À son tour, elle s’étala de tout son long, juste à côté de Zepelin, qui éclata d’un grand rire joyeux. Sans attendre, ni hésiter, il sauta sur ses pieds et se jeta presque sur elle. Il s’assit sur son ventre, et s’arrangea pour qu’elle ne puisse plus bouger le petit doigt. Quand il se fut assurer d’avoir une entière emprise sur elle, il se pencha en avant, approcha son visage du sien, et l’observa avec un petit sourire en coin.
Alors ? On fait moins la maligne, maintenant ! rigola-t-il, gaiement. Fallait pas se moquer de moi, muahahaha, maintenant, tu es à ma merci !
Et, sans crier gare, il se mit à la chatouiller avec entrain, toujours aussi hilare.
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeSam 7 Nov - 23:37

Lora se trouvait toujours là debout en face du garçon qu’elle aimait la main tendue vers lui… franchement s’il ne la prenait pas, je crois bien qu’elle serait dégoutée ou aurait l’air vraiment très conne mais en même temps elle lui avait proposé son aide comme ca là sans vraiment réfléchir…disons que ca venait du cœur… Et disons aussi que pendant qu’elle le regardait, reluquait serait le terme exact, d’en « haut » elle ne pouvait s’empêcher de capter son regard turquoise… ne se rendait-il pas compte de l’amour qu’elle avait pour lui ? Croyait-il que ses yeux pétillaient comme ca pour le fun !? Allé Zepelin un peu de bon sens, tu sais - enfin j’espère que tu le sais - qu’elle n’osera jamais faire le premier pas…

Enfin, même en étant dans cette position ces yeux étaient imbibés, elle n’en pouvait plus à force de rigoler et elle ne s’en sentait pas trop coupable vu que lui aussi était mort de rire. A ce propos, elle l’admirait, si c’avait été elle qui aurait eu droit à un tour en canapé elle se serait surement enfuie en courant souhaitant se jeter de la plus haute tour de Poudlard pour ne plus jamais recroiser Zepelin. Et puis, comme on dit «  le malheur des uns fais le bonheur des autres » non ? Cependant, lora se doutait qu’il devait quand même avoir un peu mal et il faut savoir qu’elle ne rit pas pour se foutre de lui seulement parce qu’elle avait besoin d’évacuer et puis c’était une sorte de moment de complicité donc bon.

Puis à sa grande surprise, elle senti la main du jeune homme se refermer dans la sienne, un frisson lui parcourra l’échine, se contact lui fit perdre quelques secondes la notion des choses jamais elle n’aurait imaginer pouvoir lui donner la main aussi facilement, bon en même temps c’est dans son contexte, car d’ordinaire elle n’aurait jamais tendu sa main vers lui pour le fun que ce soit clair. Cependant, plus ca allait ou plutôt plus elle passait du temps avec lui dans cette salle et plus elle se sentait à l’aise - pas totalement mais quand même c’était un très bon début - elle lui adressa même un petit sourire lorsqu’elle senti la chaleur de sa peau sur la sienne. La demoiselle n’arrivait pas à dompter ses yeux pour qu’ils arrêtent enfin de regarder comme ca le garçon, en fait, il devait être aveugle, oui ca devait être ca ! Il ne se rendait même pas compte qu’elle le dévorait des yeux, n’importe qui aurait pu s’en apercevoir voyons ! Comme Alyss l’avait remarqué et d’autres enfin bref passons, ne parlons pas des choses qui fâchent.

A force de le regarder elle aperçut la petite lueur qui traversa un instant le visage du beau brun toujours étalé par terre - que voulez vous cette position lui plaisait on y peut strictement rien - soudain, elle senti une force contraire à celle qu’elle exerçait: en effet, Lora voulait l’aider à se relever et non pas le contraire ! Vous avez compris: le fourbe a osé la tirer vers lui avec un rire des plus sadique, comme dans les films d’horreur. Elle se retrouva donc étalée à son tour à côté de l’homme de ces rêves - non non je n’en rajoute pas - qui éclata d’un grand rire sonore apparemment joyeux qu’elle n’hésitait pas à suivre. D’ailleurs, elle se sentait bien mieux maintenant, elle était enfin à l’aise, du moins elle n’y pensait étrangement pas, on aurait dit qu’elle était avec une de ses amies - bien qu‘elle ne ressente pas la même chose pour ses amies… que ce soit bien clair bande de pervers - sa timidité et sa gêne la quittant petit à petit doucement mais surement….

Sans lui laisser de répit, Lora le vit sauter sur ses pieds et se jeter sur elle, elle attendait d’ailleurs le « boom » voilà pourquoi elle ferma les yeux et mit les bras devant son visage, geste con mais bon défense n’est-ce pas ! Seulement elle n’entendit aucun boom ni rien d’autre juste une masse venant s’ajouter à la sienne au niveau de son ventre elle ouvrit les yeux et y aperçut Zepelin, elle n’en croyait pas ses yeux: il était assis sur son ventre ! Quel sauvage ! Non mais ! Cependant, le seul truc qu’elle put faire c’est exploser de rire, ce mec était taré mais bon c’était bien ca qu’elle aimait chez lui, non en fait elle aimait tout en lui donc bon pas trop compliquée la nana.

Loraleen se sentie vite..; « sous contrôle » diront-nous, elle n’arrivait pas à bouger ni même le petit doigt ! Allait-elle commencer à paniquer ? Non voyons ! Ce n’est pas son genre.. Quoiqu’un petit coup de flippe fit vite son apparition ajoutez à cela le fait que le visage de Zepelin s’approchait dangereusement du sien et à une vitesse ! Qu’elle crut qu’elle ne pourrait pas se préparer psychologiquement à ce qui allait se passer - si seulement il se passait quelque chose, eh oui elle à de l’imagination la petite - puis elle vit apparaitre un petit sourire en coin sur le visage du beau brun et y répondit par une montée de rouge teinte pivoine au niveau de ses deux joues.

    le prince charmant Alors ? On fait moins la maligne, maintenant ! rigola-t-il, gaiement. Fallait pas se moquer de moi, muahahaha, maintenant, tu es à ma merci ! Dit-il d’un ton malicieux.


Lora’ voulut répondre sauf que prise de court et sans crier gare Zepelin se mit à la chatouiller de manière à ce qu’elle ne puisse parler et que rigoler. Et il se trouve que Loraleen est très chatouilleuse, beaucoup trop même elle se mit donc à rire de plus belle sans réussir à reprendre son souffle une seule fois ! De plus, le fait de sentir les mains de Zepelin sur son corps n’arrangeait en rien sa situation ! C’était au contraire une vraie torture moi je vous dit ! De la torture - mais dans le bon sens du terme… oui on va pas dire que ca la dérangeait non plus… vous m’avez comprise pas vrai ! XD - au point de ne pas la laisser reprendre son souffle, seulement au bout d’un moment son cerveau lui ordonna de se ressaisir ! Elle n’allait pas se laisser faire non plus !

    Loraleen c’Est-ce qu’on va voir ! Réussit-elle à enfin répondre un sourire aux lèvres.


Puis dans des mouvements indistincts ils parurent se « battre » l’un contre l’autre toujours en riant, se trainant, se roulant, jusqu’à ce que la petite Loraleen se retrouva sur lui: son visage à quelques centimètres de celui du jeune homme, ses cheveux lui tombant devant touchant au passage le visage du jeune serdaigle, son souffle sur sa peau, se scrutant mutuellement sans ciller, ne se « lâchant » pas une seul fois des yeux…elle ne compris pas tout de suite ce qui arrivait, il lui fallu plusieurs minutes avant de saisir cependant elle ne bougea point… pas même d’un seuls centimètres… elle tentait peut être le diable, jouait avec le feu et que sais-je d’autre…
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeDim 8 Nov - 1:45

Zepelin était, comme qui dirait, aux anges. Assis sur sa dulcinée, partageant un pseudo moment intime avec elle, la faisant rire aux larmes, rigolant avec elle, il ne cessait de lui chatouiller le ventre. Que demander de plus ? Du moins, pour l’instant ? Ils n’en étaient qu’à leur premier moment en tête à tête, si je puis dire, et ils arrivaient déjà à finir l’un sur l’autre, à se battre, comme des gamins, sans gêne. C’était tout de même pas trop mal, non ? Ouais bah on vous a rien demandé à vous, alors coucouche panier. Mais c’est la menace voilée de Loraleen qui sembla véritablement provoquer ce changement d’atmosphère.
C’est ce qu’on va voir ! sourit-elle.
À partir de ce moment qu’ils commencèrent à véritablement se chamailler comme des amis proches, des amis du bon vieux temps. Il roulait à terre, en la tirant vers lui, la gardant au sol, tandis qu’elle se traînait vers l’avant, tentant vainement d’échapper aux mains baladeuses – pas dans le sens que vous pensez, hein, bande de petits vicieux – de Zepelin, qui n’en avait pas finit avec elle. Puis, allez savoir le pourquoi du comment, Loraleen finit par se retrouver percher sur le jeune homme. En même temps, bien habile aurait été celui qui aurait pu déterminer comment elle était arrivée jusque là, tellement la petite bataille était remplie de mouvements indistincts et chaotiques. Peut-être que même eux, ou du moins même Zepelin, n’avait pas remarqué l’ouverture qui avait permis à Loraleen de se hisser sur lui.

En tout cas, lorsqu’il se retrouva, à son tour, à la merci de la jolie brune, il constata de « l’intimité » de la « position » dans laquelle ils étaient. Elle était près. Beaucoup trop près. Il pouvait à présent apercevoir chacun de ses longs cils noirs, à peine quelques centimètres au-dessus des siens, il pouvait à présent sentir la douceur de ses longs cheveux chocolats lui chatouiller le visage. Il sentait également le souffle de Loraleen lui caresser les joues. Mais le plus beau était sans nul doute le fait que, pas une seule fois, l’un d’eu de détourna le regard, brisant de ce fait l’harmonie parfaite de bleu que créaient leurs deux regards, en se mélangeant ainsi. Zepelin ne parvint pas à bouger, ne serait-ce le petit doigt. Pas à cause d’elle, qui était toujours perchée sur lui, mais plutôt parce qu’aucuns de ses membres, si ce n’est ses yeux, ne répondaient aux ordres donnés par son cerveau. Et, quant bien même il aurait pu y parvenir, je doute qu’il l’aurait fait. Le sol avait beau être dur et inconfortable – aussitôt, il sentit la moquette devenir plus douce, plus moelleuse, et il ne put s’empêcher de sourire, sans se préoccuper de ce Loraleen allait penser, en le voyant ainsi sourire bêtement – la Serdaigle avait beau peser une bonne cinquantaine de kilos, il ne se serait plaint pour rien au monde. Il aurait pu rester là pendant des heures.

Puis, d’un coup, sans rien calculer, ne pouvant plus contrôler son corps qui, comme par miracle, s’était remis en mouvement – à nouveau, il ne répondait plus à sa tête, sauf que c’était le cas contraire ; il ne pouvait pas s’arrêter – il se redressa sur le coude, l’autre main était restée à plat contre con flanc, et plaqua ses lèvres contre celle de Loraleen. Avidement, désespérément. Comprenez-le, il avait attendu ce moment depuis longtemps. Si longtemps. Trop longtemps. Libérant sa deuxième main, que Loraleen gardait entravée – qui sait si elle en avait toujours consciente, à l’heure qu’il était – il la leva, pour aller la poser doucement sur la joue rouge de son amoureuse. Très habile est celui qui aurait pu dire dans quelle dimension se trouvait à présent l’esprit de Zepelin. Sûrement sur la planète de la satisfaction. Ou celle du désir. Ou plus globalement, celle de l’Amour. L’Amour, avec un grand A, comme on dit. Lui-même ne savait plus trop ce qu’il faisait, ni où se trouvait, ni pourquoi, ni depuis quand. Et, pour parler franchement, il s’en fichait pas mal. Tout ce qui comptait, là, tout de suite, c’était lui, Zepelin Jayle Clyde, et elle, Loraleen Zoeey Lehane. C’était leur baiser. C’étaient leurs deux corps, unis uniquement par le lien de leurs lèvres collées.

Puis, en un soupir, il rouvrit brusquement les yeux, qu’il avait fermés au préalable. Horrifié, il se recula, rompant leur baiser un peu plus brusquement que ce qu’il n’aurait voulu. Il recula la tête, le regard vrillé sur Loraleen, un air carrément effrayé sur son beau visage. Avec des mouvements maladroits, hésitants, tremblants, comme ceux de quelqu’un qui venait de s’enfiler un casier de bières, il se hissa hors de l’emprise de la jeune fille. Fébrilement, il se remit dans une position plus décente – la position assise, en tailleur, en l’occurrence – le visage toujours tordu par un masque d’horreur. Était-il devenu fou ? Bien sûr, qu’il était fou ! Fou de Loraleen ! C’était sa présence qui lui faisait cet effet ! Son odeur, ses mouvements, son sourire ; tout en elle l’intoxiquait comme la plus pure des drogues dures. En fermant fermement les yeux, il se prit la tête entre les mains, et secoua le visage de gauche à droite, l’air de dire « non, non, non, j’ai pas fais ça, j’ai pas été aussi idiot ! »

Brusquement, il rouvrit les paupières et redressa le visage vers Loraleen. Il se pencha en avant, et perché sur les genoux, la fixa d’un regard où on lisait clairement le remord. Mais ce n’était pas pour lui qu’il regrettait. Oh non ! Il était même plutôt content, a vrai dire. Mais c’était plutôt pour elle, dont il était sûr de ne pas avoir exhaussé le désir, comme ça avait été le cas pour lui.
Je voulais pas, j’te jure ! J’suis désolé, j’suis désolé, je sais pas ce qui m’a pris, j’suis désolé ! Pars pas, s’il-te-plait, j’suis désolé !
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeDim 8 Nov - 17:42

Loraleen se surprit elle-même à ne pas bouger, elle était là, assise sur son Jules - qui au préalable n’était pas au courant de ses sentiments, enfin bref - le fixait intensément partageant ainsi un moment si intime, si complice qu’elle n’aurait jamais pu imaginer même dans ses rêves les plus fou, elle était aux anges comme bénie des Dieux, à ce moment elle pouvait dire et même hurler «  Dieu existe vraiment » voilà également pourquoi elle tentait le diable… en même temps qui aurait été assez stupide pour se reculer de là et briser l‘harmonie qui s‘était crée entre eux… en effet personne saint d’esprit du moins.

A ce moment là, elle avait l’impression d’avoir passé une étape au dessus des « enfantillages » précédents auxquelles ils s‘étaient livrés corps et âme: le fait qu’elle réussisse à s’amuser, qu’elle rit et n’éprouve aucune gêne à se retrouver seule avec lui et surtout sur -sous- lui arrivait à la rendre heureuse et bien plus, elle se sentait pousser des ailes. Jusqu’à ce que tout s’arrête…le temps, les bruits, leur mouvement indistincts, vraiment tout, tout autour d’eux semblait s’être figé sauf eux - et la lune qui illuminait toujours autant la pièce - qui se contemplait si prêt que Loraleen pu sans aucune difficulté sentir la respiration régulière de Zepelin, son ventre se soulever du fait de sa respiration, son souffle venir caresser sa peau, la chaleur de sa peau…

Un sourire apparut soudainement sur le visage du beau brun, sourire qu’elle lui rendit bien qu’elle ne sache pourquoi, en même temps, comme par magie, une moquette plus douce sous eux, apparut et là multitude de questions se posèrent: était-elle lourde au point de lui faire mal ? Le sol était-il inconfortable ? Devait-elle se lever ? Tant de question par l’esprit et une réponse par le cœur: non.

Puis d’un coup, elle vit le corps de Zepelin s’animer: il se redressa sur un coude, elle ne bougea pas, rétrécissant, du coup, encore plus la distance, déjà mince, qui les séparait lorsque sans qu’elle ne puisse comprendre ce qui lui arrivait elle senti les lèvres de Zepelin contre les siennes, pendant un long moment Loraleen garda les yeux grand ouvert beaucoup trop étonnée pour se rendre compte de la chose, elle sentait l’avidité ainsi qu’une sorte de désir et ne comprit pas: se pourrait-il qu’il l’aime ? Ou était-ce juste une réaction dû à la situation dans laquelle ils se trouvaient ? Han ! Au diable ces questions Loraleen, ce n’était pas le moment ! Depuis le temps qu’elle attendait ca !

La jeune serdaigle ferma à son tour les yeux et laissa son corps s’engourdir, elle ne ressentait plus rien sauf les lèvres de son bien-aimé contre les siennes, ensuite la douceur et la chaleur d’une main qui venait se poser sur sa joue. Il était difficile d’expliquer ce qu’elle ressentait: puissant mélange entre amour - celui avec un grand et vrai A - et désir ainsi que malaise et inquiétude - n’essayez pas de comprendre, Loraleen est beaucoup trop compliquée - mais déterminer où avait atterri son esprit s'avérait être aussi compliqué, elle devait se trouver sur une autre planète, une autre dimension, un monde parallèle ou que sais-je d'autre, cependant elle ne savait pas trop ce qu’elle y faisait, ni pourquoi, elle savait juste qu'elle se trouvait avec lui, Zepelin. Loraleen était comme transportée et avait perdu toute notion du temps…

Quand brusquement, il rompit leur baiser la faisant descendre de son nuage et reprendre contact avec la terre ferme, encore une fois elle ne comprit pas ce qu’il s’était passé, n’avait-il pas aimé ? N’est-ce pas un moment de plénitude ? En tout cas, ca l’avait été pour elle c’était certain…et peut être même le dernier. Loraleen le vit qui s’extirpait rapidement de l’emprise qu’avait eu, quelques minutes auparavant, Loraleen sur lui pour s’éloigner et s’asseoir en tailleur l’air complètement effrayé, il prit sa tête entre ses mains et la secoua de gauche vers la droite. C qui de but en blanc la fit, à son tour, prendre conscience de ce qu’il s’était réellement passé: elle vrilla son regard sur la moquette, baissa la tête et laissa ses cheveux cacher son visage confus et embarrassé, posa fébrilement ses doigts sur ses lèvres, où avait été celles de Zepelin quelques minutes avant, comme nostalgique… elle maudit la soudaine réalité qui s’imposait à elle: il ne l’aimait pas. Une larme aurait presque voulut couler tant la déception était grande et tant la vie était féroce.

Brusquement, elle le vit se redresser et qui s’avançait vers elle perché sur ses genoux, elle ne voulait pas, pourquoi fallait-il qu’elle souffre, elle voulut reculer mais elle n’y arriva pas. Au lieu de ca, elle releva les yeux vers lui et étrangement y lu le remord, le regret, ce qui la mit encore plus mal qu’elle ne l’était car elle ne regrettait rien et si c’était à refaire, elle le referait surement sauf que ca ne devait pas être le cas pour lui. Elle s’apprêta à ouvrir la bouche pour s’excuser, même si elle n’y était pour rien, eh oui c’était tout de même lui qui s’était jeté sur elle et non le contraire, même s’il faut avouer qu’elle l’avait pas mal cherché…

    le prince charmant Je voulais pas, j’te jure ! J’suis désolé, j’suis désolé, je sais pas ce qui m’a pris, j’suis désolé ! Pars pas, s’il-te-plait, j’suis désolé !


Là, franchement c’était le comble…elle était franchement déconcertée du retournement de situation, elle ne comprenait plus rien et avait mal à la tête à force de se triturer l’esprit. Voilà pourquoi elle laissa son cœur répondre à sa place et se jeta sur lui plaquant ses lèvres à nouveau sur les siennes avidement, amoureusement, passionnément et tout ce que vous voudrez d’autres, elle ne répondait plus d’elle lorsqu’elle était avec lui et son pauvre petit cœur allait finir par exploser à cause de toutes ces émotions, l’Homme, je crois, n’est pas conçu pour en ressentir autant à la fois !

Après quelques minutes, elle passa doucement et de manière hésitante ses bras autour du jeune homme qui se tenait devant elle - et qui devait supporter son poids deuxième fois de suite mais bon hein, on dira que ca ne le dérange pas - puis elle rompit lentement leur - deuxième - baiser et braqua ses yeux bleus dans ceux qui jeune homme puis sourit timidement.

    Loraleen Je suis désolé, dit elle avec un petit sourire sans le lâcher d'un cil - que ce soit bien clair, c’est de l’ironie hein car évidement qu’elle ne l’était pas, vraiment pas même - ne pars pas, lui murmura-t-elle en resserrant sa prise autour de son cou…
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeMer 11 Nov - 0:58

Zepelin n’était pas le genre de garçon à mentir, en général, bien qu’il le fasse de temps en temps, à l’occasion, comme tout le monde. Cependant, bien qu’il manquât cruellement d’expérience, ça ne l’empêchait pas d’être étonnement doué dans ce domaine. Les gens à qui il servait des salades sur un plateau d’argent étaient neuf fois sur dix incapables de déceler le mensonge dans sa voix de bariton, et dans ses traits innocents. Il était toujours agréablement surpris de la facilité avec laquelle il parvenait à convaincre quelqu’un qu’il ne disait que la vérité, et rien que la vérité. On aurait même presque pu dire qu’il s’en amusait, mais le brun, étant quelqu’un de relativement « sage », si je puis dire, pour un adolescent de son âge, préférait rester honnête dans la mesure du possible. Mais bon, après, si ça pouvait l’aider à lui éviter, à lui, ou à un de ses amis, un pépin, alors roulez jeunesse !

Bref, tout cela pour dire que là, tout de suite, dire qu’il était désolé, qu’il regrettait, et bien c’était un mensonge gros comme la planète Terre. Même plus, d’ailleurs. Une multitude d’émotions se bousculaient en ce moment même dans les trippes de Zepelin, mais le remord n’en faisait en aucuns cas partie. Il était, bien qu’il ne le montrât pas, bien trop heureux que pour regretter sa conduite. Il l’avait fait. Il lui avait enfin montré ce qu’il ressentait vraiment, sous ses brefs sourires lors d’un croisement, dans un couloir, sous ses coups d’œil furtifs, dans la salle commune de leur maison, de ses vagues « merci » ou « pardon » en cours. D’ailleurs, il faudrait que vous m’expliquiez comment deux élèves de la même maison et, qui plus est, de la même année, partageant les neuf dixièmes de leurs cours, ne n’étaient jamais adressé la parole, en près de six ans de vie quasi commune.

Puis son cœur manqua d’exploser. À nouveau, il sentit le corps de Loraleen, drapé de ce foutu pull qu’il avait eu la très bonne idée – et évidemment, c’était lui qui l’avait eu ! – de lui donner, contre son propre tee-shirt, qui semblait s’être ligué avec les vêtements de la jeune fille pour le rendre encore plus fou qu’il ne l’était déjà – non, mais non, ce n’est pas le moment de penser comme ça. À nouveau, il sentit la douceur des lèvres de son amoureuse se coller contre les siennes, s’y moulant avec perfection. À croire qu’ils avaient tous deux été conçus pour arriver à ce baiser. Sauf que cette fois, ce n’était pas lui qui avait pris les choses en mains. Ce qui le stupéfia. Autant il avait conscience qu’il ne laissait pas les filles totalement indifférentes – on le lui avait assez répété comme ça – et autant il connaissait l’ampleur de son amour pour Loraleen, autant il n’aurait jamais cru que, ô miracle, elle l’aimât également. C’était, à ses yeux, quelque chose d’impossible. Improbable. Impensable. Surréaliste. Totalement inimaginable. Et pourtant…

Décidant de ne pas se poser de questions – tan pis pour les conséquences, si conséquences il y avait – il répondit au baiser passionné – passionné ?! – de la jolie brune. L’instant aurait pu être tout bonnement parfait, si Zepelin n’avait pas été à genoux, et que ses rotules, devant supporter le poids de Loraleen en plus, n’étaient pas douloureuses. Et le garçon aurait presque pu s’en plaindre, s’il n’avait pas été totalement Ailleurs – quelque part très loin d’ici, avec pour seule vue, cette fille. Loraleen. Il la voyait partout ; elle était partout. Même les yeux clos, il pouvait la contempler presque aussi nettement que si elle avait été immobile juste devant ses grands yeux ouverts et ébahis, devant la chance qu’il avait de pouvoir embrasser, et tenir contre lui, une femme aussi parfaite.

C’est au bout de quelques minutes qu’il sentit sa compagne lui enlacer le cou. L’hésitation dont elle faisait preuve le fit vaguement sourire. Apparemment, il n’était pas le seul à être gêné. D’un côté, c’était rassurant, mais d’un autre… Et bien pas du tout. Imaginez une seconde que cette relation, qui était entrain de naître de leurs étreintes, débouchait sur quelque chose de beaucoup plus sérieux. Étant, visiblement, tous les deux timides, ce qui se passerait entre eux se résumerait-il à ne pas oser se prendre la main, dans un couloir, ou pire, à se faire la bise lorsqu’ils se croiseraient ?! À nouveau, Zepelin décida de ne pas s’en faire pour le moment, trop transporté pour réfléchir, et se contenta de passer lui aussi ses mains sur les hanches de Loraleen. Doucement, prenant soin de ne pas interrompre leur baiser, il la souleva très légèrement, se débrouilla pour s’assoir en tailleur, et la fit s’assoir sur ses genoux.

Puis, les lèvres de la Serdaigle s’éloignèrent. Il n’était pas rassasié, et ouvrit ses yeux, à présent boudeurs, à regret. Bouderie et regrets qui s’évaporèrent aussitôt lorsqu’il plongea ses prunelles dans le regard bleu dont la gratifiait la jeune fille, qui lui adressa un petit sourire.
Je suis désolée, ne pars pas, murmura-t-elle, avec une ironie parfaitement décelable.
Ses bras se resserrèrent autour du cou de Zepelin, ce qui lui décrocha un sourire ravageur, teinté d’une pointe de satisfaction. Ce même sourire, qui, pas plus de deux secondes plus tard, s’était transformé en une moue gentiment moqueuse et presque adoratrice – pouah, Zepelin, reprends toi !
Aucun risque que je m’en aille, maintenant, assura-t-il, enjoué. Si tu savais depuis combien de temps j’attends ça.
En baissant légèrement la tête vers le sol, il fronça vaguement les sourcils et se mit à réfléchir. Plongé dans ses songes, il se pencha, dans ce qui semblait être un geste machinal, et déposa sa tête sur l’épaule droite de Loraleen, en soupirant d’aise. Qui est le fizwizbiz périmé qui a dit que seules les femmes avaient le droit de faire ça, non mais oh ? Il ferma les yeux quelques secondes, rassemblant ce qu’il avait de courage. À présent décidé, il se redressa, colla un petit bisou sur la joue de la jeune fille, puis la regarda dans les yeux. Sentant qu’il avait tout d’un coup très chaud au visage, il devina qu’il avait piqué un fard avant même d’avoir ouvert la bouche, et il se gifla mentalement d’être aussi bête. Il inspira légèrement, se demandant s’il n’y avait que lui avait besoin d’une préparation mentale aussi longue avant de se déclarer à une femme. Il finit par laisser tomber, et ne tenta même plus de repousser l’afflux de sang dans ses pommettes, se contentant de vriller son regard dans celui de Loraleen – geste qui, ma parole, commençait à devenir une manie.
Je… Je suis pas foutu de le dire, ni même d’y penser, sans me transformer en gyrophare ambulant, mais bon tan pis. Je m’en fiche, en fait, je t’aime et puis voilà.
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeMer 11 Nov - 22:20

Loraleen se sentait être quelqu’un de complètement différent, cette salle l’avait-elle changée ? À moins que ca ne soit lui qu’il l’ai changé ? Enfin « changé » tout est relatif évidement mais elle ne se sentait plus comme elle l’était avant à son égard… En même temps, elle était amoureuse mais là, il y’avait eu comme une sorte de déblocage - oui oui c’est bien l’effet inverse du « blocage » - qui faisait qu’elle était à l’aise, pour la première fois de sa vie, en compagnie de Zepelin et qui plus ai dans ses bras. Vous le croyez ca ? La petite Loraleen, la nana que tout le monde disait timide - bien qu’elle le soit toujours - et bien trop coincée pour ne serait-ce que parler au gens - plus précisément aux garçons - était là dans les bras de l’un d’eux et plus particulièrement celui qu’elle aimait depuis sa troisième année. C’était comme un rêve qui devenait réalité, à moins, qu’elle ne soit entrain de rêver, voilà aussi pourquoi elle eut un geste dès plus stupide: elle se pinça et étouffa un « aiee » en se mordant la lèvre inférieure.

Lorsque la demoiselle mit fin a leur baiser et qu’elle replongea ses prunelles bleu dans ceux du jeune homme qui affichait une mine boudeuse apparemment pas rassasié ce qui fit sourire la jeune serdaigle, contente qu’il puisse l’aimer autant qu’elle l’aime et surtout qu‘il en veuille autant qu‘elle en veuille, elle aurait voulu reposer ses lèvres contre les siennes pour « satisfaire » son amoureux seulement dans la vie il faut savoir se faire désirer - non mais d’où elle tient ca celle-ci ? - et puis sa moue boudeuse laissa vite place à un sourire rayonnant. Loraleen sentit également les bras du jeune homme autour de sa taille ou plutôt ses mains sur ses hanches et un frisson la parcourra. Comprenez là aussi et remarquez également comment les choses entre eux sont allés vite, très vite, ce qui n’est pas pour lui déplaire, mais bon y’a certaines choses auxquelles on est pas habitués donc bon. Et puis, qui aurait un jour pensé que le tombeur en série de Poudlard pouvait être amoureux de la timide qu’on remarque à peine ? En effet, personne et si vous voulez mon avis ca en surprendra plus d’un mais passons.

    le prince charmant aucun risque que je m’en aille, maintenant, assura-t-il, enjoué. Si tu savais depuis combien de temps j’attends ça.

    loraleen … et moi donc, dit-elle, en déposant un léger baiser dans le cou du jeune homme.


Alors qu’elle sentait la peau du jeune homme contre ses lèvres, geste qu’elle fit instinctivement et quasiment sans réfléchir elle senti son cœur qui tambourinait comme pas possible et elle se demandait même comment se faisait-il qu’il ne l’entende pas. cette proximité, ses bras, sa peau, son corps, ses yeux, lui, elle allait finir par défaillir, par devenir folle… Loraleen est le genre de personne qui assimile assez facilement seulement il faut lui livrer les informations petit à petit ! C’est à croire qu’elle est cardiaque la pauvre fille. M’enfin, seulement dans notre cas, tout était arrivé si brusquement, si rapidement - eh oui l’amour à ses raisons, que la raison ignore - que lorsqu’elle se séparerait de lui cette nuit, il lui faudra remettre de l’ordre dans ses pensées…

Elle le vit qui baissait la tête vers le sol et froncer les sourcils, elle ne comprit pas pourquoi et se dit qu’elle avait encore tant de chose à apprendre sur lui, tant de chose à vivre avec lui… puis il posa sa tête délicatement sur l’épaule de la jeune femme qui cessa momentanément de respirer, - calmer son rythme cardiaque ? - non pas qu’elle fut gênée, loin de là, enfin si peut être un tout petit peu, en même temps on ne peut lui en vouloir, elle est si peu habituée à proximité que bon, enfin comptez sur elle pour s’y habituer et ca très vite croyez moi. Cependant, elle était troublée, elle ne comprenait pas - eh oui encore - comment lui faisait pour rester si calme, si sur de lui, d’ailleurs elle l’admirait pour ca car elle était une vraie boulette et c’est étonnant qu’elle n’est encore rien fait qui montrerait sa maladresse naturelle qui la ridiculiserait au passage, tout compte fait elle était satisfaite que son côté boulette ne se décide à faire des siennes, lui laissant du répit...un peu du moins.

Le jeune homme se redressa et déposa un petit bisou sur la joue de Loraleen qui immédiatement prit une teinte pivoine soutenue et lorsque leur regard se croisèrent, elle put constater que lui aussi venait de piquer un fard ce qui la fit sourire et détourna le regard quelques instants… Leur regard se croisèrent à nouveau pour se fixer, il inspira et parla…

    le prince charmant Je… Je suis pas foutu de le dire, ni même d’y penser, sans me transformer en gyrophare ambulant, mais bon tan pis. Je m’en fiche, en fait, je t’aime et puis voilà.


Loraleen le dévisagea pendant plusieurs secondes qui s’étirèrent en minutes, sentant petit à petit ses yeux s’embuer et se remplir de larmes - pourquoi tant de sentimentalisme… lora‘ reprend toi voyons ! - seulement à la place de ca, elle se mit carrément à pleurer pourquoi ? Je vous ressortirais bien l’excuse du « l’amour à ses raisons, que la raison ignore » sauf que je l’ai déjà sortie plus haut, donc là on dira qu’elle était vraiment heureuse t’entendre ce qu’il venait de dire, elle n’en revenait pas, elle qui en rêvait tout les jours - ou presque - elle n’aurait jamais crut l’entendre lui dire ca, lui quoi ! Le garçon qui faisait tourner les têtes, lui que toutes les filles voulaient, filles qui étaient, comment dire, dotées d’un physique très « avantageux » enfin vous voyez le genre. Mais, seulement, il l’a choisi, elle ! Loraleen Lehane.
La jeune demoiselle cacha son visage avec ses mains, honteuse de cette réaction, puis elle senti le jeune homme l’attirer contre lui.

    loraleen … je t’aime aussi Zepelin Clyde, dit elle en se redressant et - encore une fois - plongea ses prunelles bleu larmoyante dans celle de son bien-aimé...
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MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeSam 2 Jan - 17:16

« Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu... » Ça y est. Il l'avait fait. Il l'avait dit. Il n'en revenait pas lui-même – il lui avait dit ! Les jurons de surprises, de bonheur, d'inquiétude, les questions – était-ce réciproque ? et si non, qu'allait-il se passer ? accepterait-elle encore de lui parler ? et si non, le supporterai-il ? – et tant d’autres choses sur quoi il ne parvenait pas encore à mettre le doigt se bousculaient dans sa tête, assourdissants. C’était la première fois qu’il pensait si forts ces mots qu’il venait d’offrir à Loraleen. L’amour n’était pas nouveau pour lui, bien sûr ; il avait déjà aimé d’autres filles avant elle. Mais il avait l’impression que jamais au grand jamais ses sentiments n’avaient autant englouti tout le reste. Son cœur était entre les mains de la brune, ses yeux étaient aveugles sans les siens, et le sang – qui, à cet instant, semblait relever plus de la lave en fusion, qui s’écoulait lentement en lui, dégageant une chaleur à la fois étouffante qu'agréable, que de l’hémoglobine – aurait très bien pu être le sien. Lui-même aurait très bien pu ne plus être du tout, tellement ce sentiment déferlait en lui avec une force extraordinaire. Il se sentait capable de tout ; de la rendre heureuse, d’échapper à ce fichu concierge, de traverser l’Atlantique à la nage, de devenir Ministre de la Magie – en même temps qu'il ne se sentait plus, ni son cerveau, ni ses muscles. Un simple pantin désarticulé mis à l'entière disposition de la jeune femme, restant à ses côtés, allant se jeter dans le Lac Noir ou lui préparant du thé sous son simple commandement. Lui eût-elle annoncer que les Hommes étaient capable de voler, il l'aurait cru sans poser de question. Et sur un ordre de Loraleen, il aurait sauté sans hésitation.

Plongé dans ses arcs-en-ciel de bonheur intérieurs, il ne dut qu’à sa vue particulièrement bonne pour ne pas manquer la première réaction de sa bien-aimée. Les larmes coulaient à flot sur ses joues de poupée, ce qui, visiblement, la déstabilisait. Ou du moins, la rendait presque… Honteuse ? Lorsqu’elle plongea son beau visage entre ses doigts, comme pour se cacher, Zepelin bougea presque sans rendre compte. Il l’attira doucement, tendrement contre lui.
Je t’aime aussi, Zepelin Clyde, murmura-t-elle, tandis qu'elle se redressait et plongeait son regard bleu à elle, dans ses yeux bleus à lui.
Il s’était senti au-delà du monde, à peine quelques secondes auparavant. Il avait eu tord. Rien, non, rien, dans sa vie jusqu’à présent n’avait été aussi puissant que ce qu’il ressentit alors. Le monde semblait exploser et son cœur exploser. Son cerveau était à la fois brulant d'amour et figé dans la glace, à la fois fou et incapable de réagir. Bizarre. Mais étonnement agréable, aussi. Un grand sourire vague se peignit sur les lèvres du Serdaigle, qui ne croyait ni à sa chance, ni à son bonheur. Comment décrire la scène, décrire ce qu'il ressentait, sans prendre le risque de se répéter, encore, et encore, et encore ? Mais le brun était certainement la personne la plus heureuse de l'univers, en ce moment précis. Le septième ciel lui était tout proche, et s'il avait du mourir d'une attaque dans la seconde, il n'aurait plus rien à regretter – sinon peut-être de ne pas pouvoir passer autant de temps qu'il l'aurait voulu à son côté, à la contempler de ses yeux avides, lui répéter combien elle était magnifique, l'embrasser, lui tenir la main, affichant au monde entier à quel point il était heureux. Bon, il se doutait un petit peu que Loraleen ne serait pas du genre à étaler totalement leur histoire au grand jour – elle était aussi timide, si pas plus, même, que lui – et, dans un sens, ça lui convenait. Il n'avait aucune envie que l'autre fiente de veracrasse de Gossip Witch vienne fouiller dans ses affaires.
Bonne nouvelle, acquiesça-t-il, incapable cependant de prononcer autre chose.
Il sourit à nouveau, se pencha, et baisa doucement les lèvres de Loraleen. Puis, durant deux longues minutes, qui lui semblèrent cependant n'être qu'une poignée de secondes, il la dévisagea, tâchant d'apprendre par cœur les contours de son visage – bien qu'il aurait été capable de la reconnaître les yeux bandés, dans le noir et avec les mains dans le dos. Ce n'est que lorsqu'elle étouffa un bâillement que son esprit réintégra la Salle sur Demande. Il se releva sans l'aide des mains et s'approcha de la porte en chaîne de la pièce, tendant l'oreille, constatant un silence absolu. Il retourna près de son aimée, calculant leurs chances de retour sans encombre jusqu'à la Salle Commune, incluant Peeves, ce silence un peu trop pesant, la courte distance et le fait qu'ils étaient deux, dans l'équation. D'après lui, ils avaient de bonnes chances de s'en sortir vivants. Au pire, ils courraient – à eux deux, il était impensable qu'ils ne parviennent à trouver la solution de la question de la gargouille en un temps record.
J'ai l'impression que l'autre fils de... Euh, je veux dire que le concierge est parti, se corrigea-t-il en rigolant dans sa barbe. On ferait mieux d'y aller, ou tu vas t'endormir debout !
Lui tendant la main, il l'aida à se relever, avant d'épousseter distraitement ses vêtements – plus par habitude que par réelle nécessité, à vrai dire, car, bien qu'il préférait être propre plutôt que dégoutant devant Loraleen, un unique grain de poussière solitaire et perdu ne le dérangeait pas. Ne lâchant pas ses doigts, une fois qu'elle fut sur ses pieds, il l'entraîna vers la porte, qu'il entrouvrit. Il passa le bout de la tête à l'extérieur, guettant le moindre petit bruit, la moindre petite tâche intruse dans le somptueux décor calme et apaisant du château, permettant de faire découvrir une présence ennemie. Il n'y avait personne ; rien qu'eux, dans la nuit. Ils sortirent, refermant la porte derrière eux, qui s'effaça peu à peu, tandis qu'ils s'éloignaient à pas de souris. La traversée du couloir qui menait jusqu'à la tour des Serdaigles parut à Zepelin plus longue au retour qu'à l'allée, bien qu'elle soit déjà relativement courte à la base. Impression typique de l'homme coupable, en proie à se faire jeter aux cachots s'il se fait attraper – bon, d'accord, se faire jeter en retenue, dans ce cas-ci. En réalité, il avait beau savoir que par leur faute, Serdaigle risquait des ennuis, qu'ils allaient peut-être passer le reste du semestre dans la salle des trophées, à nettoyer les récompenses des anciens élèves qui avaient foulé ce sol de pierre avant eux, qu'ils allaient peut-être se faire retirer des centaines de points, il s'en fichait pas mal. Il était heureux, point barre.

Ce fut sur cette pensée qu'il se planta devant la gargouille, qui s'anima soudain – bizarre, elle dormait à cette heure, d'habitude. La réponse à son interrogation fut d'une simplicité enfantine à découvrir, ce qu'il regrettait un peu : une question difficile aurait été d'autant plus réconfortante et le rendait plus fier de lui-même. En silence, ses doigts toujours entrelacés avec ceux de Loraleen, il s'engouffra dans le passage – enfin en sécurité.
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Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] Vide
MessageSujet: Re: Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA]   Cavale en amoureux. Pardon ?! [LORA] I_icon_minitimeLun 11 Jan - 20:27


Après avoir prononcé « THE » mots ou plutôt ces fameux trois mots, ces huit lettres, elle se sentit comme « rouge » oui, elle avait du encore une fois prendre une teinte pivoine soutenue. C’était la toute première fois qu’elle avait l’occasion de prononcer ces mots là. Enfin, non elle les avait déjà dit mais jamais à un garçon qu‘elle aimait, et puis elle n’était jamais vraiment tombée amoureuse jusqu’à aujourd’hui donc c’est peut être « normal » en tout cas elle fut relativement contente d’avoir pu répondre sans bégayer et montrer sa maladresse naturelle. Eh bien quoi ? Elle aurait très bien pu le lancer un « merci » et faire foirer toute la magie qui s’était installée.

« aimer » et « être aimé » étaient deux choses tout à fait différente mais relativement proche cependant une fois les deux réunis c’était un mélange à la fois puissant et toxique, qui te fait toucher le septième ciel, te fait flotter sur un petit nuage mais aussi te détruit… assez perturbant en fait, et puis une fois que l’on a apprécié et gouté à cette essence si pure et douce, c’est fini on ne peut plus s’en passer, c’est le poison mortel qui coule dans les veines… l’amour est une chose assez bizarre pour tout dire.

Là maintenant tout de suite, elle se sentait à la fois bizarre et légère, elle avait le sentiment de pouvoir tout faire, que tout était à sa portée, rien ne pourrait plus l’empêcher de faire ce qu’elle voulait. L’amour donne des ailes dit-on, mais il donne aussi la force de concevoir des choses justement inconcevable. En effet, à l’instant même elle serait capable de soulever des montagnes, défier un hippogriffe et s’en sortir vivante ! balader des heures entières ces foutus scrout à pétard et encore bien d’autre choses farfelues.

    le prince charmant ▬ Bonne nouvelle, acquiesça-t-il avec un sourire des plus craquant avant de se pencher à nouveau et baiser les lèvres de la jeune femme qui ferma automatiquement les yeux.


Il se passa deux minutes pendant lesquelles rien ne se passa, quand je dit rien, c’est vraiment rien aucun deux ne bougea et le temps semblait s’être à nouveau arrêté, transformant la scène en un tableau moldu - oui car chez eux, sorcier, les tableaux ont la faculté de bouger - les deux se dévisagèrent comme si leur objectif était de prendre une photo « mentale » de l’autre, retenant chaque infime trait de l’autre, apprenant le contour du visage par cœur, de peur qu’il disparaisse soudainement laissant derrière lui un nuage de fumée.

Cependant, le cerveau de Lora eut l’extrême délicatesse de briser le silence en lui faisant étouffer un bâillement. Eh oui, il devait être prêt de 3h du maintenant si ce n’est plus et la demoiselle, ou du moins son corps, avait besoin d’une pause, de même que son esprit qui devait maintenant emmagasiner tout ce qui s’était passé, histoire de graver à jamais cette épisode dans sa tête. Soudain, elle se demanda si elle n’était pas en plein rêve, en plein délire, une machination de son cerveau, de ses désires qu’elle prendrait pour des réalités, après tout son esprit était assez tordu pour créer tout ceci, n’empêche que ce serait alarmant dans la mesure où elle y était « vraiment » elle avait quand même pu sentir la douceur ainsi que la chaleur du corps de Zepelin, le contempler à loisir dans les moindres détails. Alors de deux choses l’une: soit son esprit était complètement tordu et elle avait besoin d’un suivi médical et psychologique poussé soit tout ceci c’était réellement passé…

Pendant qu’elle regardait Zepelin se relever et se diriger vers l’immense porte en chêne - d’ailleurs elle avait eu presque envie de lui crier de ne pas partir mais celui-ci scrutait en fait les éventuels bruits dans le couloir- elle en profita pour se pincer et au passage étouffer un « aieee » et se mordre la lèvre inférieur tant elle se pinça fort, au moins, elle était sure d’être réveillée. Et en serait certaine demain au réveil si en le croisant ils iraient, l’un comme l’autre, vers leur « moitié » et s’embrasser ou non. Certes, elle n’était pas de ceux qui aimait se bécoter en public et étaler leur relation au grand public où limite tout le monde peut suivre la suivre en avant première. Cependant, les petites - ou grandes - attentions elle n’allait certainement pas se priver et puis elle était si heureuse et si contente voire même fière que bon voilà, on est tous orgueilleux et fier dans un sens. Enfin ca dépendrait aussi de lui, étant tout les deux de grands timides.
Alors qu’elle était partie dans ses pensées celui revient tout sourire.

    le prince charmant ▬ J'ai l'impression que l'autre fils de... Euh, je veux dire que le concierge est parti, se corrigea-t-il en rigolant dans sa barbe. On ferait mieux d'y aller, ou tu vas t'endormir debout !


Celle-ci éclata d’un petit rire et pris sans une once d’hésitation la main que son bien-aimé lui tendait. Avec une petite pensée à ce qu’il s’était passé lorsque ce fut elle qui lui tendit la main et qu’elle se retrouva au sol sur lui… voilà déjà un souvenir heureux. Il l’aida à se relever et sans lâcher sa main mais plutôt en entremêlant leur doigt ils se dirigèrent vers la porte qu’il entrouvrit, passa la tête avant de décider de s’engager dans le couloir avec Lora derrière lui.
Lora tourna le buste et regarda derrière elle pour vérifier si aucune présence ennemie ne trainait dans les parages. Cependant, il n’y avait personne et les deux avancèrent et refermèrent la porte qui commença à disparaitre progressivement. Il faisait plutôt noir heureusement que la lune éclairait un tant soit peu le couloir et même suffisament assez pour recréer leur deux ombres qui se tenaient la main. Le cœur de Lora se resserra et elle commença d’un tic nerveux et inconscient à caresser de son pousse la main de Zepelin, espérant de tout cœur ne pas croiser un professeur ou Rusard voire même pire ce petit merdeux de Peeves, cette calamité d’esprit frappeur.
Si tout à l’heure elle se sentait l’âme d’une guerrière, là il n’en restait pas moins qu’une femme se sentant coupable et en faute. Mais bon, passer ses heures de retenues à astiquer les coupes et médailles de la Salle des Trophées ne lui poserait pas trop de problèmes si elle passait ces heures là en compagnie de son bien-aimé. Néanmoins, leur maison favorite risquait gros: comme la perte imminente de point sachant qu’ils étaient deux ca allait doubler la mise et faire mal… mais que voulez-vous elle était heureuse alors au diable la conscience.

Les deux jeunes gens arrivèrent devant la gargouille qui s’anima, quand bien même celle-ci était sensée dormir, leur posa la rituelle question sans rechigner et dont la réponse aussi simple soit elle fut rapidement trouvée par Zepelin. Un silence de plomb régnait à l’intérieur, tout le monde dormait et eux étaient enfin en sécurité ! Personne leur reprocherait d’être dans la salle à cette heure aussi tardive soit elle. Les doigts toujours entrelacés, ils montèrent les marches de pierre qui menaient aux dortoirs. Arrivant sur le « palier » aucun ne se décida à lâcher l’autre mais se mirent face à face, se dévisageant un sourire béat sur leur lèvres.

    Loraleen c’est donc ici qu’est sensée se terminer notre escapade…dit-elle avec regret et un petit sourire. Ce n’était pas tellement une question mais plutôt une affirmation « fatidique », cependant, elle reprendrait demain pas vrai ? J’aurais voulu que ce moment dure toute la vie. murmura-t-elle avant de piquer fard et d'ajouter immédiatement après: mais dis moi tout ceci est bien réel ? pas vrai ? pour d'une sorte ce rassurer et faire que "l'aventure " continue quand bien même elle piqua un nouveau fard bien plus prononcé d'ailleurs.
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